Meubles location meublée : Liste des meubles obligatoires

16 septembre 2025
Meubles Obligatoires Location Meublee

Vous vous arrachez les cheveux pour meubler votre bien ou choisir votre futur logement ? La liste des meubles en location meublée, c’est un casse-tête légal qui peut coûter cher si on se plante. Entre le décret 2015-981, les risques de requalification du bail, et les attentes des locataires, difficile de s’y retrouver. On a décortiqué la loi pour vous livrer ici le minimum à avoir (littéralement de la literie aux ustensiles de cuisine), les pièges à éviter (un congélateur est obligatoire, un canapé troué non), et comment transformer un simple espace en un nid douillet qui sécurise votre investissement. Prêt à tout comprendre sans perdre le fil ?

  1. La liste officielle des meubles obligatoires : le minimum légal
  2. Bon état et inventaire : les deux points clés à ne pas négliger
  3. Et si je ne respecte pas la liste ? les risques pour le propriétaire
  4. Les meubles non obligatoires qui font la différence
  5. Meubler pour louer : ce qu’il faut retenir

Location meublée : on vous dit tout sur les meubles à ne pas oublier !

Vous vous lancez dans l’investissement locatif ou cherchez votre futur logement ? La location meublée, c’est un casse-tête ? Sachez que la loi impose une liste de meubles pour garantir un confort basique. Le locataire doit pouvoir s’installer avec ses seuls effets personnels, sans acheter du mobilier supplémentaire. Lit avec couette, table, chaises, ustensiles de cuisine, réfrigérateur : ces éléments sont obligatoires. Pourquoi est-ce crucial ? Sans ces meubles, le bail pourrait être requalifié en location vide, avec des conséquences juridiques. Que vous soyez propriétaire ou locataire, ces règles vous protègent. On a tout décortiqué pour vous guider simplement.

Imaginez arriver dans votre nouveau logement pour constater l’absence de rideaux ou d’un micro-ondes. Frustrant, non ? Le décret de 2015 liste literie, vaisselle, étagères, luminaires… pour assurer un confort normal. Si un juge juge le logement non conforme, le bail est remis en cause. Notre guide vous éclaire en détail sur ces obligations légales.

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Savez-vous que l’absence d’un simple rideau occultant peut transformer votre bail meublé en bail vide ? Le décret n°2015-981 du 31 juillet 2015 fixe des exigences claires : le logement doit permettre au locataire de vivre normalement, sans apporter ses propres meubles. Pas besoin de luxe, juste l’essentiel pour éviter les mauvaises surprises. Un détail oublié, et c’est toute la validité du contrat qui est remise en cause.

Zone du logementÉquipement obligatoirePrécisions importantes
Coin nuitLiterie avec couette ou couvertureMatelas, sommier et couette obligatoires. L’oreiller n’est pas imposé, mais un minimum de confort reste attendu.
Coin nuitDispositif d’occultation des fenêtresVolets ou rideaux occultants requis. Un store vénitien ne suffit pas pour garantir un sommeil paisible.
CuisinePlaques de cuissonModèle basique accepté, tant qu’il fonctionne. Une cuisson électrique ou induction, peu importe.
CuisineFour ou four à micro-ondesL’un des deux suffit. Un combiné est une bonne option pour gagner de l’espace utile.
CuisineRéfrigérateur et congélateurUn compartiment congélateur à -6°C minimum est valide. Un mini-frigo sans freezer refusé par les tribunaux.
CuisineVaisselle en nombre suffisantAssiettes, verres, couverts adaptés au nombre d’occupants. Pour un studio, comptez 2 de chaque.
CuisineUstensiles de cuisineCasserole, poêle et couverts pour préparer un repas basique. Un couteau de cuisine ? Indispensable.
Coin repasTable et siègesChaises en nombre suffisant. Table pliante adaptée aux petits espaces. Assez pour que tout le monde s’assoie.
RangementÉtagères ou meuble de rangementPour que le locataire puisse vider ses valises sans encombrement. Un simple placard fait l’affaire.
ÉclairageLuminairesFonctionnels dans chaque pièce. Ampoules incluses. Un plafonnier ou une lampe de bureau, au choix.
EntretienMatériel d’entretien ménagerAdapté au sol : aspirateur pour moquette, balai et serpillière pour carrelage. Un balai à franges larges ? Parfait.

La liste peut être interprétée différemment selon les tribunaux. Par exemple, un micro-ondes seul ne vaut pas cuisson sans plaque. Un dialogue clair avec le locataire évite les conflits. Les meubles doivent être en état de fonctionnement, pas forcément neufs. L’inventaire détaillé, annexé au bail, protège les deux parties. En cas de panne, le propriétaire répare sauf en cas de négligence du locataire. Un inventaire clair, c’est la clé pour éviter les mauvaises surprises. Et si vous y pensez maintenant, vous éviterez bien plus qu’un simple mal de tête. Une fois signé, le bail ne vous laissera aucune échappatoire.

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Bon état et inventaire : les deux points clés à ne pas négliger

L’état des meubles, ça compte aussi !

Un logement meublé, c’est plus qu’une liste d’objets. Chaque élément doit être en bon état d’usage. Un canapé taché ? C’est toléré. Un meuble bancale ou un four défectueux ? C’est un problème. Le propriétaire remplace ce qui se dégrade avec le temps (plaques de cuisson qui lâchent après 5 ans). Le locataire paie si la panne vient d’un usage anormal (porte du frigo arrachée, par exemple).

Pour les appareils électroménagers, une grille de vétusté annexée au bail peut clarifier les responsabilités. Elle indique la durée de vie théorique de chaque appareil et la part de responsabilité du locataire en cas de panne. Pratique pour éviter les conflits.

L’inventaire du mobilier : votre meilleure assurance

L’inventaire, c’est votre bouclier juridique. Il faut être ultra-précis : décrire le mobilier en détail (marque, modèle, état). Sans cela, un lit manquant de pieds à la sortie ? Le propriétaire peut le déduire du dépôt de garantie. Pourquoi ? Parce que sans preuve de sa présence à l’entrée, il n’existait pas légalement.

Un lave-linge offert en bonus mais non noté dans l’inventaire ? Désolé, ce n’est pas votre responsabilité de le réparer. Le locataire devra gérer seul sa réparation. C’est pour ça qu’il faut ne rien laisser au hasard.

Signez autant d’exemplaires de l’inventaire que de parties impliquées. Sans cela, le document pourrait être inutilisable en cas de conflit. Ce n’est pas de la paperasse inutile, c’est votre assurance tranquillité d’esprit.

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Et si je ne respecte pas la liste ? les risques pour le propriétaire

La requalification du bail meublé en bail vide

Attention, les conséquences peuvent être coûteuses. Si le logement n’est pas « décemment meublé » selon le Décret n°2015-981 du 31 juillet 2015, un juge peut requalifier le bail meublé en bail vide. Cela vous engage sur 3 ans au lieu d’1 an, limitant votre flexibilité. Imaginez un locataire en fin de bail qui ne quitte pas les lieux : vous devrez attendre encore 24 mois supplémentaires pour récupérer le bien.

  • Le dépôt de garantie est réduit à 1 mois au lieu de 2 mois, insuffisant pour couvrir des dégâts importants comme un canapé taché ou des appareils électriques endommagés.
  • Les démarches pour résilier le bail deviennent plus complexes en cas de non-paiement ou de nuisances. Par exemple, un locataire qui ne paie plus pourrait rester plusieurs mois sans que vous puissiez agir.

L’impact sur la fiscalité et le statut LMNP

Le statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) exige un logement meublé selon la loi. Un oubli dans la liste des équipements peut annuler des avantages fiscaux importants. Par exemple, si vous manquez un simple compartiment de congélation à -6°C, vous perdez le droit à l’amortissement de vos meubles sur 7 ans.

  • Perte de l’abattement de 50 % sur les loyers imposables (jusqu’à 72 600 € annuels). Pour un loyer de 1 000 €/mois, cela représente 6 000 € non déductibles chaque année.
  • Fin de l’amortissement du bien (15 à 25 ans) et du mobilier (7 ans), réduisant vos déductions. Un investissement de 200 000 € génère environ 5 000 € d’économies fiscales annuelles grâce à cet amortissement.
  • Les déficits locatifs ne sont plus reportables sur vos revenus BIC futurs pendant 10 ans. Un déficit de 5 000 € la première année ne compensera pas un bénéfice futur de 10 000 €.

Le « semi-meublé » est traité comme un bail vide par l’administration. Vous perdez tous les avantages du LMNP sans le savoir, exposé à des redressements fiscaux. Une vérification rigoureuse de la liste légale (literie, plaques de cuisson, réfrigérateur avec compartiment à -6°C, etc.) évite ces pièges. N’oubliez pas que la jurisprudence peut varier.

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Les meubles non obligatoires qui font la différence

Une fois le minimum légal garanti, ajouter des équipements non obligatoires attire les locataires. Ces détails transforment un logement en lieu accueillant, prêt à vivre sans effort dès l’arrivée. Un studio bien équipé attire forcément plus de candidats, surtout en période de forte demande.

  • Le confort au quotidien : un canapé confortable, une table basse, une machine à café (type Nespresso), une bouilloire. Évitez les modèles bas de gamme qui donnent un air vieillot.
  • Pour les télétravailleurs : une table de travail spacieuse et une chaise ergonomique. Un détail précieux avec l’essor du télétravail et les appels en visioconférence.
  • La touche « comme à la maison » : une télévision, internet actif, décoration simple (coussins colorés, tapis moelleux, cadres photos). Créez une ambiance chaleureuse sans gros budget grâce à des trouvailles en friperie.
  • Le pratique : un lave-linge silencieux, surtout pour étudiants ou jeunes actifs. Un équipement décisif dans le choix du logement quand on n’a pas accès à une laverie collective.

Chaque euro investi dans ces équipements booste votre rendement locatif. Un lave-linge à 400 € peut justifier un loyer 10 % plus élevé. Un canapé de qualité attire des locataires prêts à signer pour plusieurs années. C’est comme décorer un magasin : on ne vend pas que le produit, on vend l’expérience clé en main.

Meubler pour louer : ce qu’il faut retenir

En résumé : respectez la liste légale à la lettre, vérifiez que tout est en bon état, et protégez-vous avec un inventaire ultra-détaillé. Ces étapes ne sont pas des formalités encombrantes, mais la base d’un investissement serein.

Un logement bien équipé, c’est une garantie pour vous comme pour le locataire. Vous évitez les conflits, les réparations imprévues, et surtout, vous montrez que vous prenez votre rôle à cœur. Un meuble manquant ou défectueux, c’est un locataire frustré – et peut-être une mauvaise réputation en ligne. À l’inverse, un bien complet attire plus vite, se loue plus cher, et fidélise les occupants.

Et si l’aménagement, les vérifications et les démarches vous épuisent d’avance ? Sachez que des experts peuvent prendre le relais. Une gestion locative clé en main vous libère de ces détails, tout en optimisant votre rendement. Parce que votre temps a une valeur, non ?

Louer meublé, c’est garantir un minimum de confort tout en sécurisant son investissement. Respectez la liste légale (literie, électroménager…) et vérifiez l’état des équipements pour éviter les risques juridiques. Une connexion internet ou un espace bureau peuvent faire toute la différence. Prêt à vous lancer sereinement pour un succès locatif ?

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Chez Catanéo Groupe, nous vous offrons une solution clé en main, de l’étude de votre projet à la gestion locative.

Nos experts vous accompagnent à chaque étape pour définir la meilleure stratégie d’investissement adaptée à vos objectifs.

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